214 / TRÉSOR DE LA CATHÉDRALE phase 2

Atelier d'architecture Aloys Beguin - Brigitte Massart


Trésor de la Cathédrale / phase 2


Objet : extension du Trésor de la Cathédrale de Liège – 2ème phase.

restauration des combles de l’aile Est et articulation sud-est du cloître, classés « Patrimoine exceptionnel »

Programme : Création de nouveaux espaces pour le développement du centre d’interprétation du Trésor de la Cathédrale.


Lieu : 6 rue Bonne Fortune_4000 Liège (B)


Maître d’ouvrage : asbl trésor Saint Lambert


Auteur de projet : atelier d’architecture Beguin-Massart

Collaborateurs : Alix Welter / Céline Balduyck

Bureau d’études en stabilité Greisch sa : David De Wolf / Jean Luc Bastin / Gilbert Gilon

Bureau d’études en technique spéciale Greisch sa : Mirko Gava

Coordination sécurité santé : sprl J-P Collin


Entreprise : Thiran groupe S.A.


Photos :

© Alain Janssens

© Céline Balduyck


Surface brute : 750 m2

Budget : 1.835.000 € HTVA


Pouvoirs subsidiants :

Région wallonne : département du Patrimoine – direction de la restauration

Région wallonne : commissariat général au Tourisme

Province de Liège

Ville de Liège


Étude : 2007-2014

Achevé en mars 2016

Le programme


Le programme consiste à prolonger les aménagements entrepris en 2007 dans les ailes Ouest et Sud du cloître pour assurer un cheminement spatial et muséal fluide dans l’aile Est et l’articulation Sud-Est.

Les nouveaux espaces doivent permettre le déploiement des collections du Trésor de la cathédrale et le développement d’un cycle d’expositions temporaires.

Les travaux incluent la restauration structurelle des murs, des voûtes et des charpentes, l’isolation de la toiture et le remplacement de la couverture.

Atelier, réserve muséale, locaux sanitaires et zone technique complètent la demande
Les équipements techniques doivent garantir les conditions d’air et de lumière attendues d’un musée.

 

Concept architectural


Restauration de l’aile Est.

 

Le projet s’inscrit en plein centre urbain et concerne l’ensemble claustral de la cathédrale, de haute qualité architecturale.

Là où les stratifications historiques avaient embrouillé la lecture de l’espace et obscurci les articulations, un travail de retranchement, de découpe et de dénudement a permis de révéler les volumes originels avec leur qualité spatiale, leur ampleur, leur clarté structurelle et leur qualité de lumière.

Là où la charpente était défaillante, des éléments structurels en acier corten résolvent les problèmes en s’inscrivant naturellement dans la matérialité ancienne.

Une grande salle unique de 250 m2 occupe l’aile Est, couverte d’un plancher de chêne, laissant entrevoir fugitivement l’extrados des voûtes.
Pour abriter la réserve muséale, un volume longiligne est glissé dans les hauts de charpente, constituant en outre un dispositif général de contreventement et un vecteur logique pour les gaines de ventilation.

La lumière naturelle tombe des lucarnes réinterprétées tandis qu’un nouveau lanterneau offre en bout de salle une perspective impressionnante sur le vitrail du transept de la cathédrale.

Deux petites salles satellites multiplient les possibilités d’exposition en tirant parti des spécificités de la typologie existante.

 

Restauration de l’articulation Sud-Est et dispositif d’exposition.

 

Une salle carrée de 100 m2 couverte d’une ancienne structure à poutres et solivage articule la rencontre des ailes sud et est et leur différences de niveaux. Enveloppé dans la lumière périphérique de baies à petits vitraux délicatement colorés, un espace d’exposition central y est cadré au moyen de grands meubles-écrans, filtrant la lumière, multipliant les dispositifs d’exposition et délimitant un cheminement périphérique.

A l’étage supérieur et dans les combles, sanitaires, atelier et équipements techniques complètent l’équipement muséal.

PUBLICATION



ARCHITECTURES WALLONIE-BRUXELLES : inventaires #2 . p.75.