Concours

Aloys Beguin et Brigitte Massart, en partenariat avec le poète François Jacqmin

Lieu : exposition au musée d’art moderne d’Ostende (PMMK)

1888

« Il avait mieux compris le mystère des horizons et des voyages, et l’ombre jetée par l’homme éphémère sur les paysages éternels »

Marguerite Yourcenar
Mémoires d’Hadrien

L’idée retenue dans notre projet était d’utiliser la poésie avec parcimonie et minimalisme, de ne pas en abuser, c’est-à-dire utiliser la puissance évocatrice d’un seul mot isolé.

François Jacqmin parlait d’un poème monolithique. Il avait à cœur, également, d’exploiter la richesse sonore et musicale de plusieurs langues (le français, le flamand, l’anglais, l’allemand…). Je me souviens par exemple de l’attachement qu’il avait pour le mot WOLK (nuage en flamand) qui pour lui était si physiquement proche de la nature même du nuage.

A.B.

Catalogue « Strandcabine voor belgische kust » Musée Provincial d’Art Moderne d’Ostende (B), 1988